Quand j’ai ouvert cet espace Question de femmes, j’ai forcément pensé à la contraception. Je savais que j’aborderais tôt ou tard le sujet sur le blog, puisqu’il fait partie des réflexions que j’ai eues et ai encore dans mon cheminement vers une vie plus saine et écologique. Seulement je ne savais pas sous quel angle. C’est un peu délicat de parler de mon expérience personnelle et, loin de moi l’idée de vous présenter certains contraceptifs comme étant meilleurs que d’autres, ni de vous dire ce que vous devez faire. Cet article, je ne le veux donc ni intime, ni trop orienté ni purement informatif – car je ne suis aucunement experte sur le sujet. Juste des pistes de réflexion pour faire les choix qui nous semblent les meilleurs pour nous-même en toute conscience.

 

contraceptionnom féminin

Méthode visant à éviter, de façon réversible et temporaire, la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde ou, s’il y a fécondation, la nidation de l’œuf fécondé.

 

Contraception & santé

Ce qui m’a d’abord le plus alerté quand j’en suis venue à me poser des questions sur la contraception que j’utilisais, ce sont les dégâts que celle-ci peut avoir sur notre santé.

Prenons en exemple la pilule et les préservatifs.

Aujourd’hui de plus en plus décriée, la pilule, même micro-dosée, se révêle être un véritable perturbateur endocrinien #sansblague Pour ma part j’en ai fait les frais, elle m’a un peu déglinguée à plusieurs niveaux. Bizarrement depuis que je l’ai arrêté il y a plusieurs années maintenant, je revis. Vraiment. Il faut dire que les effets indésirables sont nombreux : perte de libido, dépression immunitaire, allergies, candidose, accidents vasculaires cérébraux, anxiété, insomnie, panique, troubles de la concentration, problèmes de peau, rétention d’eau, kystes des ovaires, facilitation des maladies ou infections sexuellement transmissibles, etc. Sans parler de l’effet “bombe à retardement” et des cancers (sein, utérus, ovaires) potentiels. Et c’est valable pour tout moyen contraceptif hormonal (stérilet hormonal, implant, patch…).

Côté préservatifs et lubrifiants, ce n’est pas forcément mieux. Présence de parabènes et de nonylphénol, des molécules qui appartiennent aussi à la famille des perturbateurs endocriniens comme l’indique Générations Cobayes avec leurs 7 commandements de l’éco-orgasme (à lire !). Les parabènes sont par exemple des allergisants puissants, et c’est encore pire au niveau des muqueuses. Réjouissant, n’est-ce pas ?

 

Heureusement il existe des préservatifs & lubrifiants beaucoup plus cleans, notamment Fair Squared, BIOglideRitex ou encore LOVEME Bio qui est certifiée Nature & Progrès. Des solutions plus saines et écologiques. Ou alors pensez à l’huile de coco, un merveilleux lubrifiant 100% naturel – non compatible avec les préservatifs cependant.

 

Bien évidemment, les effets – positifs et négatifs – de chaque méthode contraceptive varient d’une femme à une autre. Gardez tout de même à l’esprit que si vous semblez bien tolérer ce que vous utilisez à un moment T, l’accumulation en fait souvent un cocktail explosif quelques temps plus tard. La fameuse bombe à retardement. Prenez soin de vous et voyez ce que vous acceptez ou non pour votre corps ❤ A titre informatif, certaines méthodes n’utilisent ni hormones, ni cuivre, ni latex, comme la sympthotermie.

 

Contraception & environnement

Outre les dommages pour la santé, certaines méthodes contraceptives dégradent notre belle planète. Ne serait-ce que par tous les déchets qu’elles générent. Vous connaissez mon amour et mon respect pour la nature, et le poids que cela représente dans tous mes choix et gestes au quotidien.

La pilule est pointée du doigt. Du point de vue écologique cette fois-ci. Les hormones synthétiques sont en effet rejetées par les urines des femmes dans les eaux. Cela provoque une féminisation des poissons, un phénomène qui touche rivières et océans. C’est quand même dingue, ça me fend littéralement le cœur ! Plusieurs chercheurs ont pu observer ces dernières années qu’un certain nombre de poissons mâles se mettaient à produire des œufs dans leurs testicules. De même, ils constatent une hausse de la féminisation des poissons, notamment des gardons, depuis les quinze dernières années, et ce dans toutes les rivières françaises. La faute incombe aux perturbateurs endocriniens, qui modifient le fonctionnement reproductif normal des poissons. Ces polluants se retrouvent aussi bien entendu dans les poissons que l’on mange, mais aussi dans l’eau du robinet et donc in fine dans notre corps. 

Les préservatifs ne sont pas non plus vraiment eco-friendly. Seul moyen efficace de se prémunir des maladies sexuellement transmissibles, les préservatifs sont incontournables. Mais s’ils vous protègent, ils sont loin de protéger l’environnement. Avec plus de 4 milliards de préservatifs fabriqués chaque année, ce sont des tonnes de déchets non biodégradables qui finissent à la poubelle, ou pire, dans la nature. Les préservatifs classiques que l’on retrouve dans les commerces sont fabriqués en plastique (polyuréthane), dérivés du pétrole, ou, plus encore, en latex synthétique fabriqué en Thaïlande et auxquels on ajoute des conservateurs, arômes et autres stabilisants chimiques. Rien de très naturel. En plus, ils ne sont pas vegan car on y trouve de la caséine, fabriquée à partir de produits animaux. Raisons supplémentaires pour passer aux versions éco-conçues et naturelles !

Même si j’aborde beaucoup les cas de la pilule contraceptive et des préservatifs ici, cela ne veut pas dire que je privilégie ou vous invite à privilégier d’autres moyens de contraception. Ils ont, certainement eux aussi, des effets indésirables sur la santé et l’environnement. Faites vos propres choix 💋

 

Une contraception idéale ?

Il me semble d’ailleurs qu’il n’y ait pas de contraception idéale. Je me trompe peut-être, mais chaque moyen de contraception a selon moi des avantages comme des inconvénients. Qui évoluent selon notre situation et diffèrent selon les personnes. Aussi faut-il faire un choix en fonction de ce qui nous convient le mieux, aujourd’hui. Fiabilité, santé, praticité, écologie, éthique, préférence personnelle … Tant de critères à prendre en compte.

On peut très bien ne pas avoir envie de s’empoisonner aux hormones et se tourner vers les préservatifs. Mais eux aussi sont bourrés de produits polémiques pour la santé, comme je vous le disais plus haut. Alors que faire ? Utiliser des préservatifs bio, éco-conçus ? OK, mais ça fait toujours des déchets. Et c’est un budget. Ce n’est pas non plus le plus pratique. Etc etc… Vous voyez ? Avantages. Inconvénients. On pèse sur la balance. On ajuste avec l’expérience.

Le tout est donc de trouver ce qui nous va, et ce en étant bien informée et en restant à 100% libre de son choix, pour le faire en toute conscience.

Je crois que cette phrase résume tout, non ? Bon, pas sûre que ce soit le cas pour tout le monde malheureusement, entre le point de vue d’un partenaire éventuel et de certains proches, le discours biaisé des gynécos & autres professionnels de santé, et des médias, ou encore certaines méthodes de contraception inconnues du grand public car non rentables. Il me semble donc essentiel de s’informer par soi-même sur ce domaine si important, pour jouir en toute liberté, mais surtout en pleine santé.

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J’espère que cela vous amènera à vous renseigner encore davantage par vous-même et vous permettra de faire ce choix intime de la contraception en toute conscience et avec respect 💚🌿

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Place à l’échange !

Quelle est votre réflexion sur le sujet ?

Quels sont vos choix et expériences en matière de contraception ?

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Naturellement,

Fanny

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